Fire of Emotions : Palm Park Ruins

Après une envolée dans le cosmos (GENESIS) et une plongée dans l’océan (THE ABYSS), le coeur de ce 3e volet de la saga FIRE OF EMOTIONS, est de revenir à la terre, pour l’habiter.

PALM PARK RUINS interroge ainsi le retour cyclique aux jardins, la reprise en main de nos moyens de subsistance et plus globalement s’intéresse aux urgences et aux désirs qui façonnent l’habitat, au sens riche du terme : au sens de se faire une vie.
Un retour à la terre qui ne peut se faire sans se poser les intimes et ultralarges questions de : qu’est-ce que la terre ? de quelle terre parle-t-on ? C’est donc essayer de contrer la portée trop romantique et dépolitisée des réflexions sur le paysage et l’environnement en les (ré)investissant d’affects et de questions sociales. C’est extraire l’écologie de sa première réception toujours culpabilisante. C’est surtout revenir sur l’évidence idiote de la propriété privée. Parler de clôtures et d’échelles différentes entre culture, jardin, agriculture et « espace libre ». Parler de vivre dans des parcs ou de se cacher dans les forêts.
Finalement c’est l’histoire du combat entre la MégaMachine et le Grrrrand mélange. Et puis y a des serpents aussi, et des limaces.